Chers cynophiles, nous
voici arrivé au dernier volet de cette trilogie. J’espère que ces lectures,
vous aurons apporté quelques éléments de réponse, car il est vital pour le bon
développement de notre Berger Belge de se remettre en question. Evidemment, le
fait de me concentrer exclusivement sur le Berger Belge me fut reproché. Pourtant, en étant membre du comité de cette race, je n’ai fait que mon devoir.
De plus, je n’ai jamais empêché les amateurs d’autres races d’en faire autant,
ainsi nous aurions pu partager nos données... bref, de nombreuses questions m’ont
été posé et si certains sujets furent mal interprétés, d’autres au contraire
furent aussi informatifs que concluants. Du fait, je vous remercie de l’intérêt
que vous avez apporté à notre Ring Français, surtout en ce qui concerne son
évolution et sa sauvegarde. En effet, sans un programme de qualité pas de
sélection et sans chien ; pas de programme. Il faut donc, revenir à la base pour
comprendre que certaines variétés primitives vont servir de socle pour notre
discipline et que cette discipline va servir de tremplin pour :
-
Une sélection de chien d’élite.
-
Une vérification constante des aptitudes.
-
Epauler les hommes en diverses missions.
Brigade des Chiens de Police.
Il aura fallu très peu de
temps pour que nos chiens de Berger deviennent des chiens de travail, de
défense, d’utilisation et aujourd’hui de compétition, mais ne vous trompez pas…
leurs racines sont très profondes. Comme vous avez pu le lire dans le second volet,
nous n’avons pas toujours été judicieux sur l’évolution (lire les sauts) et
manifestement, nos erreurs ne nous ont pas servi de leçon,
puisqu’aujourd’hui : il serait question de minimiser la palissade et de
fracturer le parcours. A l’image d’une palissade qui aurait dû être notée sur
sa descente pour éviter bien des conflits, le second aditif souligne le même
message « pourquoi attendons-nous le dernier carat pour nous réveiller ? »
réponse : mystère ! Car soyons réalistes, la problématique du parcours
scindé ne date pas d’hier. En effet et à force de fréquenter les finales (sur
le terrain) et autres grandes rencontres d’été (Ch Wasels, 24 H, etc.), il y’aurait
beaucoup de choses à dire « positives comme négatives ». Alors tous
ensemble, essayons d’analyser de nouvelles possibilités avec tact et lucidité,
car voyez-vous, révéler un parcours sous des températures caniculaires
demande jugeotte et préparation.
-
A) de la jugeotte sur le parcours,
celui-ci doit être intelligemment tracé, ce qui inclus un circuit propre,
c’est-à-dire aussi concis que sélectif.
-
B) L’ordre des exercices doit être noté
dans sa fonction, c’est-à-dire qu’une attaque de face en dernier lorsqu’il fait
plus de 30° est-ce bien utile ?
-
C) le déroulement des exercices doit être
proportionnel à la température, c’est-à-dire qu’une recherche interminable
lorsqu’il fait plus de 30° est-elle nécessaire ?
Le Grand Fossé : Chien de Berger au Travail.
Lorsque nous aurons
repensé toutes ces éventualités, nous pourrons passer à la date, car le
problème principal (et je vais y revenir plus loin) n’est pas la finale au mois
de juin, mais la météo. Certes, nous avons eu des rencontres très chaudes (les
anciens se rappellent d’Illzach par exemple), mais nous en avons eu aussi des
fraiches (Lorient 91, le matin c’était très moyen, il faisait même froid et à
Villefranche, il pleuvait) ; tout ça pour vous expliquer qu’aujourd’hui,
nous pouvons savoir à l’avance le temps qu’il va faire. C’est donc, ce que j’ai
fait et lors d’une finale annoncée particulièrement chaude, je me questionnais
sur ce que nous pourrions décider afin d’anticiper un problème ?
Aux fils des mois et en discutant avec des responsables, des Ringueurs et des juges, je leur ai demandé s’il était possible de changer l’ordre d’une attaque en cas de forte chaleur ? Par exemple : imaginons que le concours débute par l’arrêtée et se termine par la face, pourquoi ne pas faire le contraire. Ce à quoi on m’a répondu : l’IMPARABLE « le tirage, c’est le tirage », Ok… ce à quoi j’ai rétorqué « faites attention, car nous n’avons jamais de médias sur les terrains, sauf le jour de la finale. Il ne faudrait pas que surgisse un problème en fin de parcours avec comme exercice la face », pourquoi ? Parce que nous (les Cynos) savons pertinemment qu’un coup de chaleur peut arriver durant une simple promenade, mais pour le grand public et les détracteurs du Ring… imaginez un problème physique sur la face en pleine chaleur et en fin de parcours ? Qui sera en mesure d’expliquer ça aux médias ? Autant dire que ça sera vite joué : chien + attaque + bâton + chaleur = la formule parfaite pour, au pire « interdire le Ring », au mieux « la suppression immédiate du bâton ». Vous avez dit donner le bâton pour se faire battre ? Oui, chers amis… j’abonde dans votre sens !
Haie Fixe : Démonstration d'un Chien Policier.
Aux fils des mois et en discutant avec des responsables, des Ringueurs et des juges, je leur ai demandé s’il était possible de changer l’ordre d’une attaque en cas de forte chaleur ? Par exemple : imaginons que le concours débute par l’arrêtée et se termine par la face, pourquoi ne pas faire le contraire. Ce à quoi on m’a répondu : l’IMPARABLE « le tirage, c’est le tirage », Ok… ce à quoi j’ai rétorqué « faites attention, car nous n’avons jamais de médias sur les terrains, sauf le jour de la finale. Il ne faudrait pas que surgisse un problème en fin de parcours avec comme exercice la face », pourquoi ? Parce que nous (les Cynos) savons pertinemment qu’un coup de chaleur peut arriver durant une simple promenade, mais pour le grand public et les détracteurs du Ring… imaginez un problème physique sur la face en pleine chaleur et en fin de parcours ? Qui sera en mesure d’expliquer ça aux médias ? Autant dire que ça sera vite joué : chien + attaque + bâton + chaleur = la formule parfaite pour, au pire « interdire le Ring », au mieux « la suppression immédiate du bâton ». Vous avez dit donner le bâton pour se faire battre ? Oui, chers amis… j’abonde dans votre sens !
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