lundi 2 juillet 2012

Analyses & Réflexions sur une Saison de Folie. Part 1 !



Chèr(e)s Ami(e)s, chers collègues bonjour. Suite au post déposé sur l'excellent Forum de Cyril SportCanin-RingMalinois. J'ai reçu beaucoup (énormément serait plus juste) de mails, de messages Téléphoniques, sans oublier ma participation au débat que j'avais ouvert. Ouvert comme une boite de Pandore dirais-je, car si je me doutais bien qu'un frittage en règle me pendait au nez, ce qui est normal avec des passionnés. D'ailleurs, la dessus pas de problème, lorsque j'écris un texte : je l'assume et je suis toujours fin prêt à en débattre. Par contre, je fus peiné que certains cynophiles mettent en doute mon intégrité. Depuis le temps, je pensais sincèrement que nous nous connaissions et que je n'avais pas besoin de justifier ma dévotion en ce qui concerne l'utilisation cynophile. Alors histoire de lever tout malentendu, à la question : suis-je pour scinder la Finale ? la réponse est NON. Il est bien évident qu'un parcours doit rester entier et cela, afin dans analyser toute sa substance. Néanmoins, nous vivons dans une société qui ne pardonne guère, surtout quand il s'agit de chose que le citoyen classique ne connait pas. Je ne vous referais pas l'historique, depuis la loi 99 sur les chiens susceptibles d'être dangereux. Je vous rappellerais juste que nous avons dégusté pour des choses qui ne nous concernaient pas : manque de débat, manque de cohérence, manque d'information. En clair, aux yeux de beaucoup << un chien reste, un chien >>.


Suite à cette forme de conflit la plupart de nos Cynos ont répondu OK, si nous devons passer des examens, des CSAU ou devenir des licenciés pour continuer à fortifier une cynophilie de caractère, faisons le ! C'est tout en leur honneur, mais ne négligeons pas un autre groupe qui n'a eu de cesse de s'interroger. En effet, pour eux, il devenait primordial de comprendre pourquoi, nous en étions arrivés là ? En fait, beaucoup de questions et pas de réponse. Sauf qu'une chose demeurait certaine, d'un point de vu sociétaire nous n'avons pas été compris et d'un point de vu cynophile, nous attendions quelques lumières histoire d'éclaircir notre horizon.


Bref il a fallu attendre un bon moment pour se poser les bonnes questions :  alors que voulons-nous ? Rester dans nos clubs ou faire partager notre passion au plus grand nombre ? Là est la question ? Dans le premier cas, pas de problème... nous sommes bien partis. J'entends par là, que nous sélectionnons des chiens extraordinaires, que nous faisons partis des meilleurs cynophiles au monde et que nous avons des connaissances sur le sujet qu'une foule d'éducateurs ou de comportementalistes rêveraient d'avoir. Bravo, mais quelles retombées récoltons-nous ?  A l'opposé, si nous voulons évoluer socialement et là je lance une idée en l'air qui va encore me retomber sur le pif, tant pis j'me lance << devenir médiatique (non ce n'est pas un gros mot) >>, nous devons tout envisager. Cependant, cette forme de pouvoir ne m'appartient pas, elle vous appartient et c'est aux pratiquants de définir leurs priorités. Cependant, j'attire votre attention, sur le fait que de multiples activités sous forme de loisir ou raison de plus "Sportive" sont visitées chaque année par des personnes non-pratiquantes. Je m'explique : il ne faut pas spécialement pratiquer une discipline pour en être Fan. Vous prenez le football, à chaque Match, les stades sont remplis et ils sont remplis par des supporters et non par des footballers. Je pourrais vous parler de Wrestling, de bagnoles, de concert, de conventions, d'expositions, etc... la foule est au rendez-vous systématiquement. Quand à nous, dans nos concours, nous évoluons entre caste de connaisseurs certes, mais y'a t-il un autre public ? Et la vraie question est : voulons-nous un public ? Cette réponse vous appartient et comme vous, j'essaye simplement de trouver une solution, pour que la finale reste une fête à part entière et que : du même coup, le citoyen non initié comprenne notre démarche. Sur ce et afin d'être totalement transparent, je vous livre le dossier complet, il ne tient qu'à vous d'en tirer une conclusion !

Nous sommes à la sortie de la Finale 2009 et après une discussion plutôt musclée, j'écris ce texte dans le Mag Info SansLaisse :

 SCINDER LA FINALE, HERESIE OU CIVISME ?



La finale de Ring en France, c’est quand même quelque chose. Je ne vois pas une autre discipline canine rivaliser en terme d’implication (dans le sens global du mot) avec notre bon vieux Ring. Mais que voulez-vous ? Celui-ci se modernise, se précise et mute selon une foule d’aspirations autant physique que technique. De ce fait et comme toujours, les fameux débats d’après championnat vont bon train, mais « un » a particulièrement retenu mon attention et j’ai bien peur, qu’il fasse couler sueur et encre : doit-on prendre en compte le facteur chaleur ? Voilà une interprétation intéressante qu’il faut sous-peser avec soin.  Essayons ensemble de déterminer les capacités fondamentales au vu d’une préparation saine & sportive de haut niveau, j’entends par là ; l’étalonnage précis de nos champions lié étroitement à son intégration sociétaire. Devons-nous « oui ou non », nous passionner sur ce type de résistance ? Une prestation sous une température élevée, est-elle en 2009 statistiquement à l’ordre du jour ? Nous devons y réfléchir avant que ce type d’interrogation ne devienne indépendante de notre volonté, pourquoi ? Parce que, la progression et la modernisation d’un programme doit également réagir sur des demandes précises. Or, les conditions climatiques, le réchauffement de la planète, etc… font qu’actuellement nous sommes obligés de prendre cela en compte pour, non seulement respecter une totale équité entre les concurrents, mais surtout pour sauvegarder la santé de nos athlètes.


Sur cette 1ère remarque, y a pas photo et la fameuse doctrine : ça doit être pour tous le monde pareil s’avère obsolète. En effet, qui ne noterait pas une nette différence entre 15° et 35 ou plus encore dans les cas extrêmes.  Si le Ring se joue à 0,33 points, il faut que ces fameux « points » soit au point et non cuit à point ? Quoi que : à l’image d’un Valmy ou d’un Ulko travaillant sous des températures à faire fondre un loucheur de fonderie, on se demande bien ce qui aurait pu les stopper ? Sur la 2ème remarque, j’entends d’ici les quolibets en cas de coup dur. Mieux encore, je lis déjà les « unes » striées d’une plume émoussée d’inculture et qui d’habitude ne font pas grand cas d’exploit canin, venir subitement se repaître d’un problème. En bref, nous commençons à être compris, ne gâchons pas nos chances. Voilà pourquoi, toutes ces informations ne font que relancer le débat « prévention & anticipation ».

Il semblerait qu'en Mondio ou en Belgique, ils aient réglé le problème ?


Ensuite, pénétrons le sens réel de l’expression « résistant à la chaleur » avec ses dérivés, plus un panel de questions bonus : est-il proportionnel ou relatif à l’effort ? Est-il équivalent sur un jeune finaliste de 2ans et demi et sur un champion de 8 ans ? Devons-nous échelonner le tirage au sort en incluant ce type d’additif ? Reporter la finale en des températures clémentes ? Travailler en nocturne ? Eviter en cas de canicule de boucler par un bâton ? Scinder les exercices en moitié le samedi et moitié le dimanche ? Chambouler un organigramme qui a fait ses preuves durant tant d’années ? Tous ceci mérite une réflexion vraiment approfondie en n’hésitant pas à solliciter (sous forme de table ronde) dresseurs, éleveurs, entraîneurs, vétérinaire, HA et utilisateurs multiples, pourquoi ?  Nous recherchons depuis une (bonne) dizaine d’année, une multitude de références pour sacrer le meilleur chien de France par le biais d’une des disciplines la plus difficile au monde. Pour cela, il faut également savoir que des experts de race, voire des historiens, en clair une poignée de barjos se penchent sur les moindres changements d’une progression « atavique, caractérielle & physique » soit, argumenté d’un puissant potentiel. Soit, malheureusement de coefficient régressif. Ce type de cynophiles n’a de cesse de rechercher et surtout de comprendre « historiquement parlant » pourquoi en France nous avons 3 sauts, ce type d’obéissance, une défense du Maître, des attaques aux bâtons, pistolet etc…  et donc : pourquoi nous sélectionnons exclusivement sur cette base ? Vous allez me dire, OK, mais la plupart s’en cogne de tout ça ? Certains utilisateurs veulent pratiquer leur discipline préférée, voilà tout !



Certes, mais croyez moi, quand vous analysez une race depuis une trentaine d’années, beaucoup d’évidences apparaissent logiques dans certains cas. Rassurez-vous, les soucieux du détail ne sont sollicités que tous les 36 du mois aux nouveaux jours d’une année bissextile et par ce biais, d’autres sans doute plus lettrés savent ou pensent que. Cela part évidement d'un bon sentiment, mais qui sont-ils pour être de loyaux décideurs ? Appréhender une race par le biais d’une pluralité de programmes n’est pas une petite affaire. Je vais vous donner un exemple : le CSAU. Nous ne pouvons que saluer cette initiative qui de prime abord donne un aspect hyper positif de nos disciplines et là, je dis oui. Sauf, que la réalisation de ce diplôme va à l’encontre même du plus grand champion de tous les temps, j’ai nommé le Malinois. Ce chien a un instinct grégaire exacerbé, c’est bien simple : pour le capter, il faut d’abord le comprendre. En clair, « il y a papa en prem’s et lui », le reste ne compte pas ou peu… comment, croyez-vous qu’il en soit arrivé là ? Comment voulez-vous qu’avec ce type de mental un inconnu puisse le manipuler à sa guise ? Ce chien est devenu en 40 ans, un super chien grâce au Ring. D’ailleurs, André Noël disait à son égard, j’ai vu toutes les décennies le Malinois changer de visage, le mordant l’a énormément assoupli et c’est tant mieux, mais trop d’équilibre tue l’équilibre. Conservez une bonne stabilité par la prise et l’équilibre apparaîtra aussitôt… Notre père à tous Léon Destailleur disait, actuellement le Malinois est arrivé à son summum, il est plaisant, équilibré et sociable n’en demandait pas plus. Je pourrais approfondir les constats « d’équilibre et de stabilité » sur les sauts, la vitesse, la prise, la frappe muselée, mais c’est un autre débat. Je vais donc reformuler ma nouvelle en un « litige contemporain », la finale et la totalité des chances !

Si demain, la finale se devait d’être en 2 actes qu’adviendrait-il ?

a)      De mon humble avis, pour un cheptel : ça ne changerait pas grand-chose étant donné qu’il n’y a qu’une finale de Ring par an et si vous me permettez une seconde option « qu’à la fin du mois de juin » ! Donc, la sélection sur les types de résistances se fait à l’année pas sur un week-end.

b)      La continuité évaluée sur la faculté d’écoute et de dressage axé sur un parcours de A à Z. D’un niveau dressage pur, le sujet est plus épineux, encore que… une équipe arrivant avec 370 ou 380 de moyenne générale, n’a qu’une infime part de désobéissance dans son cursus. Néanmoins, le critère est à méditer.

c)      Ramener du monde par un effet suspens : les bookmakers du cœur n’en finiraient pas de prendre des notes, de faire des comptes d’apothicaires et dans reverser ses fonds de pensées en discussions inavouables. En bref, trac total pour 48 heures…

d)      Pour l’organisation : un double passage des concurrents qui en étant plus court et intensif se veut aussi plus difficile à gérer. Sans oublier que la buvette risque de morfler, mais le travail sera continuellement décortiqué, applaudit et mesuré par exercice. Boire ou choisir, il faut conduire ?


Enfin, les HA ont bien entendu leur mot à dire et il serait sage de les consulter en premier lieu. Voilà chers amis, je tenais à vous faire part de cette alternative, car cela fait un moment que nous en parlons bien au frais à l’ombre des tribunes. Quand je dis nous, je parle des entités impliquées dans la sauvegarde et dans le respect des valeurs cynophiles pour la bonne compréhension du Ring vu par les yeux d’un citoyen non initié. Il va sans dire qu’un tel procédé doit mûrement être réfléchi par notre nouveau GTR, être soigneusement sous-pesé par l'ensemble des Ringueurs et être développé ou avorté en bonne intelligence. Je tenais également à vous informer que cette idée sous forme de prévention est commune. De plus, elle fut déjà pensée, puis élaborée par quelques précurseurs qui avaient pressenti ce genre de problème. Cependant, mon sens démocratique m'oblige à vous en livrer les grandes lignes.

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