Hommage à Top-Gun des Plaines de Thiérache.
Le soleil brillera en
cette aube naissante, un léger vent me caressa la joue avec la douceur d'une
femme soucieuse et consciente de mon chagrin. Je n'arrivais pas ouvrir les
yeux, gorgés de tant de tristesse. D'un léger basculement de tête vers cette
hauteur infinie, je les ouvris enfin, contemplant cette immensité quasi
imprenable...je me mis un instant à espérer un signe. Un geste d'apaisement de
ta part, une lueur d'espoir me disant que tout va bien pour toi là où tu es.
Je repris mes esprits,
me demandant quel chat m'avait fouetté, pour que moi, personne pas forcement
croyante, j’implore ainsi le ciel dans l'espoir d'un signe de toi. Surement mon
éducation et ma culture catholique refaisait-elle surface l'espace d'un moment
d'égarement spirituel... Je dois m'y résoudre, tu n'es plus là, tu es partie
rejoindre un monde de paix...un monde où y séjourne pour d'infini bonheur ceux
de ton rang, de ta catégorie, celle des seigneurs et des dieux de l’olympe.Celle
des quadrupèdes de l’histoire, de jadis à aujourd’hui. Celle de nos grands
champions passés ou présents. Je dois m'y
résoudre, aujourd'hui ton bonheur n'est plus parmi ta famille, Patrice et
Isabelle...ta vie maintenant, pour l'éternité est entre ceux qui ont comme toi
régné et marqué d'une empreinte indélébile notre sport ou l'histoire de notre
monde. Je t'imagine, toi le guerrier, à ferrailler, à raconter tes exploits de
combats parfois ardu, entre Shogun et Udex récemment disparue ou bien encore ton père
Loubard...ce dernier étant fier de toi, venu te saluer à ton arrivé, entre la
brume épaisse des cieux et la clarté lumineuse de l'éternité... Dans un espoir
mystique, magique, si mes mots te parviennent : j'aimerais te dire toute mon
admiration, mon respect, tout ce que tu as pu représenter dans les yeux dans un
ado paumé. Ta présence ou tes exploits n'ont pas fait seulement vibré l'ado que je
fus, ils m'ont aussi permis, au-delà de vivre, de survivre...tu étais à cette
époque un frère, un guide invisible et inaccessible.
MERCI : De tes exploits et
actes de bravoure que nous avons tous en mémoire ...tu avais du cœur, mais surtout
un courage que de nombreux humains pourraient t'envier... tu t'es battu
comme un diable, 2005/2006/2007et 2008 : 4 podium, 2 doublés et un titre
intercontinentale...le tout sur des HA faisant partis des meilleurs et des
plus sélectifs. De plus, chaque finale fut un spectacle sublime, alliant précision du
dressage à l'initiative personnel. Nous garderons
en mémoire des exercices clés, que dis-je des exploits : la
Face & la fuyante de 2005, la Face et la Valise de 2006, une Conduite de
recherche d'anthologie et ta performance homogène sur l'ensemble du parcours en
2007. Sans oublier, la Valise époustouflante de réactivité en 2008... Que dire sur
l'exceptionnelle relation, complicité qui régnait entre ton maitre
et toi...c'est bien simple, en 2007 il y avait eu cette phrases qui résumait
bien les choses "Durant tout le parcours, un fil invisible reliait le chien a son maitre". Votre
relation était unique, tel un père avec son fils...Vous vous êtes guidés
mutuellement, vous vous êtes battus ensemble sur tous les combats mais
surtout, et c'est bien là le plus important, vous vous êtes fait confiance. Un
vieil adage dit " Derrière chaque
grand homme se cache une femme " elle est bien là, présente et discrète à la
fois, tel un ange posait sur notre épaule, elle vous a soutenue, encouragé,
engueulé parfois...mais surtout elle vous a aimé. D'ailleurs, elle vous aime encore et pour
toujours...d'un amour indescriptible, d'un de ces amours qui ne vous arrive
qu'une fois dans votre vie. Tous les trois, dans ce qui fut ta vie "mon idole",
vous n'avez fait qu'un, au-delà des qualités de chacun, c'est votre unité et
votre fidélité qui vous aura fait avancer.
La victoire est fruit
de l’amour. L'amour reconnaît seul le visage à pétrir. L'amour seul gouverne
vers lui. L'intelligence ne vaut qu'au service de l’amour." Je terminerais
ces quelques lignes en te disant MERCI, merci pour tout, merci d'avoir était si
vrai, si fort, sache que toi et tes exploits vivront en nous a jamais...tu seras
éternel en nos cœur...je ne cesserai de penser à toi, au mentor que tu es pour
moi et je ferais tout pour que ta mémoire soit respectée à sa juste valeur. Mes
pensées en ces jours difficiles vont à mes parents d’adoption, Patrice et Isabelle Foucault, à leurs enfants, proches et amis ...ainsi que
bien évidemment à tous les H-A qui ont contribué à ta réussite. Un Philosophe a dit "On ne fait pas son deuil, c'est le deuil qui nous fait".
A Top-Gun des plaines de Thiérache ... Puisses-tu vivre en nous !
Romain Ridel
A Top-Gun des plaines de Thiérache ... Puisses-tu vivre en nous !
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