samedi 16 janvier 2016

LE MALINOIS :

                         Anvers & Contre Tous !

Le Flamboyant H'RACKY : Type Belge.

Comme j’aime à le répéter : on n’achète pas un Malinois, on le mérite ! D’ailleurs, dans la plupart des cas, c’est lui qui vous choisit… le Malinois fait partie de la race des Bergers Belges et cette variété fut avant tout élaborée pour ses compétences « physiques & psychologiques ». Véritable béni des dieux, le poil court (appelé également Fauve par les experts) va s’imposer dès 1897 à un point tel, que Monsieur Louis Huyghebaert (Cynologue, écrivain, éleveur et créateur de la Société d’encouragement du poil court) décèlera un potentiel hors norme chez ce chien dit « d’une intelligence rare ». En 1903, lors du premier concours de dressage organisé à Malines, c’est la Malinoise Cora qui gagne le grand Prix.
Elle sera citée en exemple et grâce à son tempérament de feu, la machine sera lancée. Rapidement, les éleveurs vont solidifier les souches, les dresseurs vont prouver la bonne foi de leurs origines sur le terrain et notre Malinois va concrétiser en redoublant d’efficacité, mais attention « son caractère » n’est pas des plus faciles ! En effet, réputé indestructible en son pays, nous verrons plusieurs compétitions exclusivement axées sur l’efficacité. En clair, les bases même d’une sélection précise, soit : Obéissance, sauts performants, Recherche de personnes, travail à l’eau et Défense. Ce type d’épreuve demande réflexion, force et courage, il n’en fallait guère plus pour définir « un Mental » qui au fil des années allait se bonifier.
L'Implacable MARCO : Type Hollandais.
 
A cela, nous pouvons remercier les disciplines de travail, tant celles-ci vont jouer un rôle prépondérant dans l’évolution de nos races. Sous l’égide de la Belgique (où 3 programmes sont instaurés) : la Hollande, la France, la Suisse et aujourd’hui l’Allemagne vont utiliser des Malinois, ce qui forgera une polyvalence atavique ultra performante. Fort heureusement, l’élaboration des programmes se fera en quinconce de la performance des races et à ce petit jeu, le Malinois ne trouvera qu’un seul rival, le Berger Allemand. Cependant à l’inverse d’une multitude de races, le Malinois ne sera jamais sélectionné qu’en termes « de beauté », certes sa morphologie intéresse les puristes, mais seulement si son standard lui permet de franchir 2 mètre 50 de haut ou 5 mètres de long, sans oublier un physique « c’est-à-dire : une ossature puissante conjuguée d’une musculature parfaite » lui permettant de supporter une compétition sportive ou un travail en condition réelle (Police, Armée, Chien de Décombre, etc…).
L'Intraitable BADGE des Loups Mutins : Type Franco-Belge.
 
Vous l’aurez compris, le Malinois bénéficie d’une multitude de qualités, mais également de grands noms de l’utilisation « voués à sa cause » pour les définir. Un noyau dur « d’éleveurs dresseurs » Européen va en moins de 40 ans fixer les axes principaux et les marier jusqu’à obtenir l’Athlète parfait capable d’évoluer en toutes situations. André Noël (Eleveur, Dresseur & Ambassadeur du Malinois) a souvent dit qu’il avait vu « le Visage du Malinois changer 3 fois » : de sa force brute originelle, il est devenu sociable tout en restant gardien. Attachant, tout en conservant son indépendance. Puissant, tout en gardant une dévotion totale pour son Maître. De plus, jamais malade et se contentant de peu, le Malinois n’est pas le chien idéal par excellence, mais l’excellence réincarnée en idéale. Alors soyez prudent, car si vous tombez amoureux du Malinois… c’est pour la vie !
JM Vedrenne.

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