Le Flamboyant H'RACKY : Type Belge.
Comme j’aime à le
répéter : on n’achète pas un Malinois, on le mérite ! D’ailleurs,
dans la plupart des cas, c’est lui qui vous choisit… le
Malinois fait partie de la race des Bergers Belges et cette variété fut avant
tout élaborée pour ses compétences « physiques &
psychologiques ». Véritable béni des dieux, le poil court (appelé
également Fauve par les experts) va s’imposer dès 1897 à un point tel, que
Monsieur Louis Huyghebaert (Cynologue,
écrivain, éleveur et créateur de la Société d’encouragement du poil court) décèlera
un potentiel hors norme chez ce chien dit « d’une intelligence rare ».
En 1903, lors du premier concours de dressage organisé à Malines, c’est la
Malinoise Cora qui gagne le grand Prix.
Elle sera citée en exemple et grâce à
son tempérament de feu, la machine sera lancée. Rapidement, les éleveurs vont
solidifier les souches, les dresseurs vont prouver la bonne foi de leurs
origines sur le terrain et notre Malinois va concrétiser en redoublant
d’efficacité, mais attention « son caractère » n’est pas des plus
faciles ! En effet, réputé indestructible en son pays, nous verrons
plusieurs compétitions exclusivement axées sur l’efficacité. En clair, les
bases même d’une sélection précise, soit : Obéissance, sauts performants,
Recherche de personnes, travail à l’eau et Défense. Ce type d’épreuve demande
réflexion, force et courage, il n’en fallait guère plus pour définir « un
Mental » qui au fil des années allait se bonifier.
L'Implacable MARCO : Type Hollandais.
A cela, nous pouvons
remercier les disciplines de travail, tant celles-ci vont jouer un rôle
prépondérant dans l’évolution de nos races. Sous l’égide de la Belgique (où 3
programmes sont instaurés) : la Hollande, la France, la Suisse et
aujourd’hui l’Allemagne vont utiliser des Malinois, ce qui forgera une
polyvalence atavique ultra performante. Fort heureusement, l’élaboration des
programmes se fera en quinconce de la performance des races et à ce petit jeu,
le Malinois ne trouvera qu’un seul rival, le Berger Allemand. Cependant à
l’inverse d’une multitude de races, le Malinois ne sera jamais sélectionné qu’en
termes « de beauté », certes sa morphologie intéresse les puristes,
mais seulement si son standard lui permet de franchir 2 mètre 50 de haut ou 5
mètres de long, sans oublier un physique « c’est-à-dire : une
ossature puissante conjuguée d’une musculature parfaite » lui permettant
de supporter une compétition sportive ou un travail en condition réelle
(Police, Armée, Chien de Décombre, etc…).
L'Intraitable BADGE des Loups Mutins : Type Franco-Belge.
Vous l’aurez compris,
le Malinois bénéficie d’une multitude de qualités, mais également de grands
noms de l’utilisation « voués à sa cause » pour les définir. Un noyau
dur « d’éleveurs dresseurs » Européen va en moins de 40 ans fixer les
axes principaux et les marier jusqu’à obtenir l’Athlète parfait capable
d’évoluer en toutes situations. André Noël (Eleveur, Dresseur & Ambassadeur
du Malinois) a souvent dit qu’il avait vu « le Visage du Malinois changer
3 fois » : de sa force brute originelle, il est devenu sociable tout
en restant gardien. Attachant, tout en conservant son indépendance. Puissant,
tout en gardant une dévotion totale pour son Maître. De plus, jamais malade et
se contentant de peu, le Malinois n’est pas le chien idéal par excellence, mais
l’excellence réincarnée en idéale. Alors soyez prudent, car si vous tombez
amoureux du Malinois… c’est pour la vie !
JM Vedrenne.
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