En clair pour obtenir
un chien aussi effectif qu’harmonieux, il faut du temps. Ce qui nous transporte
en une double philosophie, puisque nous trouvons des éleveurs qui ont fait
l’effort de se rapprocher du standard et d’autres qui n’ont recherché que
l’aspect fonctionnel. Du fait et que vous le vouliez ou non, les deux types
d’élevage donnent des Bergers Belges. De plus, dans le même état d’esprit, nous
avons découvert d’autres types « Belge & Hollandais » qui allaient
solidifier le cheptel Français. Puis, dans le même temps, nous avons aussi
découvert que certaines nations ne pratiquaient pas la confirmation, il fallait
donc être raccord et maitriser un ensemble de critères pour pouvoir élever en
France avec une valeur constante et surtout « pas entièrement captée chez nous
» (certains diront même volontairement esquivée par une caste de la cynophilie
Française), c’est dire l’investissement d’un éleveur travaillant sur le projet
(autant dire qu’à chaque confirmation, il serrait les fesses) était-ce mieux ?
Je ne pense pas, car malgré des bâtons dans les roues une autre façon d’élever
venait de naître en France et rétroactivement, les utilisateurs chevronnés sont
tous unanimes « il était obligatoire de piocher dans tous les patrimoines »
puisqu’une belle complémentarité prenait le pas sur l’élevage traditionnel.
Enfin, par la force des choses… certains éleveurs allaient même fixer les
qualités en ignorant quelques bases du standard en sachant que les retours de
sang seraient bénéfiques (pour un véritable retour aux sources, c’est le cas de
le dire), mais qui dit retour de sang dit type affirmé (c’est d’ailleurs, ce qui
définit un traceur-raceur, exemple : le fameux type Xjelaba, Yttro, Bibber,
Espoir, Voltaire, Cheyenne, etc… ) fort heureusement par la mixité, les types
(et surtout les sangs) sont un peu moins prononcés, mais ils sont quand même
très présent, surtout pour qui sait les lire. De ce fait, comme je l’explique
ci-dessus : pouvons-nous reprocher à un Berger Belge contemporain de ressembler
à son ancêtre ? Alors chers amis, permettez-moi de placer devant vous un
nouveau cas de conscience, si aujourd’hui nous avions un nouveau Duc-Xjelaba « en
sachant tout ce qu’il a apporté au Berger Belge » faudrait-il le confirmer ?
XJELABA dit DUC : Le Malinois 200%.
Dans pareil cas (et
croyez-moi, je passe du temps dans divers débats) j’entends tout et son
contraire, mais surtout je note que certains d’entre vous parlent exclusivement
de durcir les confirmations. Les exemples ne manquent pas : Oreilles molles,
œil clair, couleur et même sur les types « notamment les grandes tailles ». A
titre personnel un Belge de grande taille m’intéresse plus qu’un Belge dans le
standard avec les hanches en vrac ou le regard vide. La taille doit être
proportionnelle à la vigueur du chien, dans la mesure où le chien est costaud,
mais qu’il est A/A et qu’il enchaîne les 60 points de saut. Je pense que si ce
Belge est plus agile qu’un chien « classique » il vaut mieux réfléchir avant
d’agir.
Dernièrement, une passionnée me posait cette question « ne pensez-vous pas que pour que notre race reste fonctionnelle, elle doit s'inscrire dans un certain cadre ? Ce qui a fait notre force par rapport au BA, c'est de proposer un plus petit gabarit, plus mobile, plus léger, plus agile et en meilleure santé ? Pourquoi produire des chiens de 70 cm et de 40 kgs ? » voici ma réponse : En fait « en ce qui concerne les Belges de grande taille », il faut définir si l’éleveur souhaite produire ce type de chiens ou si une naissance d’un chien dit de grande taille est anecdotique. Il arrive parfois dans une lignée classique (notamment en employant des origines Belges ou Hollandaises) d’avoir malgré une base fixe ou le plus souvent en apport simple, un retour sur un ancêtre de grande taille. Celui-ci doit être analysé en 2 points, a) son harmonie, b) ses aptitudes. Bien souvent, vous noterez que les 2 valeurs sont liées, car nous avons appris que sur ce type de Belge (le plus souvent des Malinois) sa taille et son poids n’était pas un problème. En effet, les sujets étudiés ont prouvé qu’ils se déplaçaient très rapidement (notamment sur des fuites), qu’ils avaient un seuil de vigilance intéressant (grâce à leur taille justement), qu’ils sautaient sans difficultés "entre 58 & 60 points de saut sur chaque concours", que le rapport « poids, puissance & vitesse » était bien au rendez-vous (surtout en retour d’esquive, ce qui est souvent problématique chez les grands braquets) et cerise sur le gâteau, ils profitaient d’une belle ligne de vie (à 9 ans encore sur un terrain).
XELLAVAN... Le symbole des Malinois d'une Epoque.
Dernièrement, une passionnée me posait cette question « ne pensez-vous pas que pour que notre race reste fonctionnelle, elle doit s'inscrire dans un certain cadre ? Ce qui a fait notre force par rapport au BA, c'est de proposer un plus petit gabarit, plus mobile, plus léger, plus agile et en meilleure santé ? Pourquoi produire des chiens de 70 cm et de 40 kgs ? » voici ma réponse : En fait « en ce qui concerne les Belges de grande taille », il faut définir si l’éleveur souhaite produire ce type de chiens ou si une naissance d’un chien dit de grande taille est anecdotique. Il arrive parfois dans une lignée classique (notamment en employant des origines Belges ou Hollandaises) d’avoir malgré une base fixe ou le plus souvent en apport simple, un retour sur un ancêtre de grande taille. Celui-ci doit être analysé en 2 points, a) son harmonie, b) ses aptitudes. Bien souvent, vous noterez que les 2 valeurs sont liées, car nous avons appris que sur ce type de Belge (le plus souvent des Malinois) sa taille et son poids n’était pas un problème. En effet, les sujets étudiés ont prouvé qu’ils se déplaçaient très rapidement (notamment sur des fuites), qu’ils avaient un seuil de vigilance intéressant (grâce à leur taille justement), qu’ils sautaient sans difficultés "entre 58 & 60 points de saut sur chaque concours", que le rapport « poids, puissance & vitesse » était bien au rendez-vous (surtout en retour d’esquive, ce qui est souvent problématique chez les grands braquets) et cerise sur le gâteau, ils profitaient d’une belle ligne de vie (à 9 ans encore sur un terrain).
Le Finaliste Lewis de la Grande Séouve...
Cette analyse (réalisée
par mes soins) fut répertoriée sur de nombreux sujets. En clair si la taille
est proportionnelle à l’influx, il n’y a pas de problème. Pour le second point,
c’est plus difficile, car si l’éleveur souhaite construire des chiens de bonne
taille, il va falloir qu’il trouve les éléments les plus transcendants en
imaginant qu’ils puissent s’unir "souvent sur un ancêtre commun d’ailleurs" ou se
fixer, afin de consolider sa lignée. Ce type d’élevage va se révéler à la
longue périlleux, non pas à cause d’un éventuel problème de hanche comme je
l’ai entendu souvent (il y a des chiens de 50 cm cob dysplasique), mais plutôt
en termes d’aptitudes pour pratiquer le Ring Français, car les Malinois de
grande taille capables de réaliser les mêmes prouesses que les autres ne sont pas
toujours faciles à trouver sur le long terme. De plus, le Ring Français à
l’inverse d’autres disciplines (comme le Ring Belge, le RCI, le Mondio ou le
travail Hollandais) par son dressage « hyper exigeant » demande
beaucoup de concentration et ce programme dévore énormément d’énergie, il faut
donc prendre ce critère très sérieusement. Ensuite, il faut la demande… en
général les amateurs de Ring Français souhaitent rester dans des proportions
traditionnelles, il recherche plus un chien osseux que grand. Ce qui est
logique au vue de nos attaques lancées ou autre travail de choc & de frappe, comme chacun
sait : l’anatomie est soigneusement soupesée en élevage de compétition.
PIA de la Noaillerie : Une Malinoise au service de l'Homme.
Cela dit, les chiens de
grandes tailles sont plus réservés à de l’utilisation pure comme l’armée ou la
Police, mais attention peur eux aussi « l’influx est très important », certes
comme vous pouvez le constater : le
mental & la décision sont intimement liés dans chaque cas de figure. J’en
veux pour preuve, que lorsque j’étais militaire, j’ai eu la chance d’avoir un
Malinois de souche Hollandaise dit de bonne taille. Celui-ci étant bien tonique,
aérien (qui l’eut cru ? humour), passionné & stable, de plus : il était
imposant et cette particularité compte également. Depuis, j’ai navigué sur
divers types et à titre personnel, je n’ai pas de choix prédéfini, par contre
et je persiste et signe : un Belge de grande taille m’intéresse plus qu’un
Belge pile dans le standard avec les hanches non-radiographiées ou un stress
quelconque. Si sa taille est proportionnelle à sa vigueur et dans la mesure où
le chien est costaud, mais qu’il est A/A et qu’il enchaîne les 60 points de
saut. Je pense qu’il serait injuste de l’écarter à cause de sa taille ou de son
poids. Il faut l’étudier et si son potentiel génétique apporte « un
renfort » au cheptel, il peut conforter ou combler, voire servir pour
réguler les lignées limites en taille (pour le travail j’entends). Cependant un
Belge de grande taille, comme l’ensemble de nos futurs étalons « grand ou pas
», il faut l’analyser, l’étudier et déterminer en 2 ou 3 saillies ciblées, s’il
est intéressant (anatomiquement et caractériellement) pour le cheptel ou non.
En résumé, la taille ou le poids importe peu, seule l’harmonie compte. Enfin,
ce qui a détruit le BA, ce n’est pas sa taille, mais le standard imposé à une
certaine époque. Cette réponse n'engage bien évidement que moi.
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