vendredi 21 octobre 2016

Le TAN... ça Tatane : Part 1.

                                  RETOUR SUR LA N-E 2015.


Il est temps de tanner le TAN… en effet, mis en place dans les années 80, il s’agit de vérifier certaines aptitudes physiques & caractérielles de nos vaillants Bergers. Alors, si pour un Berger Belge de lignée Travail, il n’y a rien de compliqué. Pour un Belge issu de lignée morpho, c’est une toute autre histoire. Le test comporte 3 points essentiels :

-          Sociabilité vis-à-vis de l’homme.

-          Résistance acoustique.

-          Stabilité dans la prise.


Cher(e)s ami(e)s, je suis actuellement sur La Saga du Malinois, mais je ne vous ai pas oublié et vu le nombre de questions que j’ai reçu via notre page Facebook. Je vais tenter d’y répondre en les intégrants lors d’une double interview réalisée en 2015. Vous m’aviez également demandé les photos du TAN de la N-E. Vous savez comment ça marche un clic sur la photo et hop : Voici le package !
Laekenois, Tervur & Malinois, hé hé... ça commence bien !
 
 
Bonjour JMi, comment as-tu connu le TAN ?
Par hasard. J’avais entendu que des cynos testaient des chiens d’expos et qu’ils les faisaient travailler au mordant. Je me suis dit ; il faut que j’aille voir ça !
 
En quoi ça consiste ?
Comme je l’explique souvent, un « standard » n’est pas qu’une formule morphologique, le chien doit également être en adéquation avec sa nature et afin de vérifier son instinct, il faut bien le juger sur des critères précis. En résumé il s’agit de mesurer son équilibre et son envie de travailler. Evidemment, il doit être insensible au coup de feu, aux personnes et aux congénères. Chez nous, les Bergers Belges travaillent par petite vague. Ils sont testés une première fois « pour un test simple ». Alors, si le chien s’est bien comporté (exemple s’il n’a pas de stress au coup de feu), une seconde épreuve (également par vague de 5 ou 6 chiens) est prévue, mais cette fois, avec une prise dans un boudin et un contact à l’homme. C’est très intéressant à analyser, car tu notes beaucoup de différences entre les BB Français et Etrangers.

 
Les Malinois toujours aux Taquets !
 
 
- BANZAÏ -
 
 
Et tu y’a pris goût ?
(rires)… Oui et c’est grâce ou de la faute de Mario (Mario Pessel éleveur du Musher) qui m’a entrainé… à cause de lui, j’ai vraiment mal tourné (éclat de rires)…
 Prise au boudin.

Plus sérieusement, qu’est-ce qui t’intéresse dans cet exercice ?
L’évolution, cette notion m’a toujours intéressé. Lorsque j’étais jeune, j’allais souvent voir les chiens d’expos et d’ailleurs, de races diverses ! J’étais impressionné par certains qui conjuguaient « force & noblesse » et consterné par d’autres… alors, je me posais qu’une seule question « bon sang, qu’est-ce qui peut motiver quelqu’un à posséder un chien comme ça ? », car il faut bien le reconnaître, tous n’étaient pas spécialement équilibrés, certains avaient même des troubles importants. Bref, j’ai cherché à comprendre, puis le temps a passé et je me suis spécialisé qu’exclusivement sur le Berger Belge. De ce fait, ma compréhension se devait d’être objective… comment un éleveur pouvait travailler correctement sans soumettre ses Etalons, voire ses Lices au travail ? La est là question ? Je me disais bon OK, même à la base nous "les compétiteurs " avions des bases solides pour analyser nos caractères, mais eux ? Hormis le pistage, ils n’avaient rien et puis, l’Agility est apparue, puis l’OB, le Fly-Ball, le Cani-Cross, soit des disciplines qui certes, ne sollicitent que peu de courage, mais par contre : elles demandent beaucoup d’investissement et 10 ans après, nous avons noté une première évolution. Les chiens issus d’une sélection morpho ont commencé à muter « caractériellement j’entends » et force de reconnaître qu’aujourd’hui, le cheptel morpho n’a plus cet aspect « craintif » comme jadis.

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