jeudi 28 juin 2018

Le Ring : LA NUIT PORTE CONSEIL…

Nous arrivons maintenant à un autre style de finale avec une organisation en nocturne. Alors comment procéder pour que l’ensemble des cynophiles profitent d’une belle rencontre. Pour ça, il faut découper nos préférences et bien entendu, la première revient à nos compagnons. Le fait de pratiquer après 17 heures, ne peut être qu’un plus pour gérer la température. Exemple : démarrage de la Coupe Ring 3 le vendredi entre 16 & 17 h (dernier concurrent à 1h30). Reprise par le GP Ring 1, le samedi à 7h00, dernier concurrent à 16 h. Puis 16h 30 - 17h suite de la Finale Ring 3, dernier concurrent à 1h30 environ. Dimanche matin 7h, reprise du GP 2 et remise des prix 17h30. Cette solution ne sollicite qu’un stade, nous avons 48 heures de Ring entrecoupées avec l’ambiance, les repas, les commerçants, etc… tout serait sur place. 

Mr Jean-Jacques "Chienplus" Balzinger. 

Monsieur J-J Balzinger avait travaillé sur cette méthode pour « les 24 heures du Cyno » et comme Monsieur Chienplus ne faisait jamais les choses à moitié, il avait rajouté : Feux d’artifices, collations, démonstrations, décontractions et respect de notre cynophilie. Comme vous le notez, il suffit de vouloir pour pouvoir. Ce à quoi on m’a rétorqué que ce type d’organisation était compliquée ? C’est bien possible… mais voyez-vous et cela depuis fort longtemps (1985 la première), il y’a une N-E au CFCBB avec toutes les disciplines + une exposition, ça ne se fait pas non plus en claquant des doigts, n’empêche qu’il y’en a une chaque année. Analysons tout ça tranquillement :

-          Est-ce qu’il est nécessaire d’avoir 28 finalistes. Est-ce que 24 (Chien en blanc inclus) ne serait pas un bon nombre ? 
-          Ne serait-il pas judicieux de placer les invités de race comme Chien en blanc ? 
Sur le point purement cynophile, nous avons un quota de finalistes calqué sur un sélectif. C’est-à-dire 28 concurrents en moyenne et dans l’idée d’une finale en journée, ce n’est pas un problème en démarrant de bonne heure, mais pour une nocturne et si nous ne voulons pas dépasser une heure trop tardive, pourquoi ne pas réduire à 24 ? Il sera toujours temps de réajuster 1 ou 2 concurrents de plus l’année suivante, si notre projet le permet. 


Extrêmement rare à Haut Niveau : LINK du Schamdar.

Ce qui nous amène aux invités de race et là, nous avons deux écoles, celle qui stipule qu’il est important d’évoluer avec diverses races en finale et celle qui ne voit pas l’intérêt d’un passe-droit. Lorsque l’idée d’inviter des races a été lancée, j’avoue ne pas avoir bien saisie le principe. Voilà ce qu’on m’a dit : il est important pour le public et la société d’applaudir d’autres races qu’un Berger Belge à la finale. Ceci pour de multiples raisons : la venue des différents clubs de race, l’étude des étalons et lices de travail et enfin, pour que les amateurs « toutes races » se déplacent. En clair, pour avoir un maximum de cynophiles à la finale. Dans la mesure où un invité ne prend pas la place d’un véritable finaliste, comment être contre cette idée ? 

Finale Ring : Emilien Gasnot VS Tarhun des Crocs de L'Olympe.

Alors, c’est vrai que de placer un invité comme chien en blanc pour une finale en journée pose un problème. La raison reste évidente ; peu de personnes vont le voir, puisque son passage sera très tôt le matin, mais sur un parcours en soirée… c’est lui qui ouvre et ça change tout ! Ainsi nous pourrions joindre l’utile à l’agréable, il serait chien en blanc certes, mais noté pour la coupe. Ensuite ne perdons pas de vue, qu’il y’a un panel de races dans les autres échelons et qu’avec cette formule « tous les concurrents » évolueront sur le même stade et donc, le public sera forcément au rendez-vous. En effet, le fait d’intégrer les CAT 1 & 2 à la finale est une bonne idée, mais de travailler sur un terrain adjacent où il y’a peu de monde, n’est pas leur rendre justice. D’ailleurs, il fut en projet de jumeler les GP 1 & 2 avec la Coupe DOM-TOM et pourquoi pas ? Je dis juste attention, car les cynophiles qui dépenseront de l’argent pour assister au premier événement… auront-ils suffisamment d’argent pour revenir à la finale CAT 3 ? 


"Lui", il n'a pas eu besoin d'un Bristol !

Ce qui nous amène sur le point pratique : une finale ça coute de l’argent et il faut faire attention que tout le monde s’y retrouve. Dans l’idée d’une finale en soirée, il faut penser au repas du soir (à un prix raisonnable) sur table (pour faire une pause entre amis) ou à emporter, car les mordus ne voudront pas perdre une miette du spectacle sur le terrain. Il faut penser à l’ambiance, au placement des commerçants, etc. c’est un travail qui nécessitera surement un an de préparation. Ce n’est qu’une fois les rouages instaurés que nous saurons si la formule est bonne. Ensuite et dernier point « la discipline », vous vous doutez bien qu’il y’a un effort à faire pour être « toutes & tous » piles à l’heure, coordonnés et irréprochables. 


ULKO The Guerrier du Crépuscule.

Suites aux différentes propositions, plusieurs cynophiles se sont impliqués en diverses solutions. La plupart refusant en bloc l’idée même d’un parcours scindé, il était plus que nécessaire d’établir une énième articulation. Dans un premier temps, participer à une finale en soirée va intéresser de nombreux passionnés, puis conserver la finale en journée en retravaillant le parcours pour gagner du temps « reprendra » sa place de leader. Enfin le GTR travaillera sur un nouveau concept : conserver un parcours aussi fluide que classique, mais… en apportant un regard direct sur la santé de nos chiens de compétition. Cette notion de bien être animal a toujours été surveillée en utilisation, sauf-que cette fois, il s’agit de l’intégrer dans le parcours. Voici cette fameuse proposition annoncée pendant la réunion du G8 :

-       Le parcours regroupe les sauts, le plat et une première attaque lancée (tirée au sort). Puis l’équipe sort du terrain pour la recherche. A cet instant, le conducteur dispose d’au moins 5 minutes pour rafraichir son compagnon. Un vétérinaire sur place note sa récupération physique et enfin de retour sur le terrain, il termine le parcours.  

Cette méthode va (avec un parcours en soirée) intéresser le plus grand nombre de cynophiles. Cependant : A) il faut placer la recherche obligatoirement en seconde position. B) Il faut un vétérinaire présent de bout en bout. Le jour de la finale ça ne saura pas un problème, mais pour un concours classique ? Il faut travailler cette question est rapidement trouver (ensemble, si possible) une solution. A titre personnel et si je devais organiser un concours en été, je prendrais l’option soirée pour la CAT 3 (le jury étant souvent présent le vendredi). Voilà mes amis, en ce résumé, je vous livre ici l’ensemble de toutes nos réflexions. Il ne reste plus qu’à œuvrer pour nos chiens & pour notre discipline nationale, car si l’on souhaite une internationalisation du Ring Français… autant qu’il soit de qualité !  Cynophilement JM Vedrenne.

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